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Autour du Feu d’Henri Barbusse. Revue d’histoire littéraire de la France. 2015

de Denis Pernot et Sylvain Ledda (dirs.)

Ce numéro constitue l’aboutissement de la journée d’études sur le même sujet qui avait été soutenue par le laboratoire Pléiade.

Table des matières

Autour du Feu d’Henri Barbusse Sylvain LEDDA et Denis PERNOT, Présentation
Jérémy CAMUS, Depuis Le Feu jusqu’à Clarté : sacralisation barbussienne de la Grande Guerre
Ariane CHARTON, Barbusse et Alain-Fournier
Hervé DUCHÊNE, Comme un Hermès à deux têtes : L’Appel du sol d’Adrien Bertrand et Le Feu d’Henri Barbusse
Benjamin GILLES, Le Feu face à ses lecteurs. Une expérience de la lecture en 1916-1918
Sylvain LEDDA, Requiem ou symphonie funèbre ? Réflexions sur la mort dans Le Feu
Denis PERNOT, La guerre hors Le Feu : suppliants et crieurs
Esther PINON, Du Feu à Jésus : Henri Barbusse et le sacré
Bernard PUDAL, Barbusse : jalons pour une étude d’un capital symbolique singulier
Danielle RISTERUCCI, Lire Le Feu d’Henri Barbusse à l’ombre du mur
Françoise SIMONET-TENANT, Du carnet de notes au Feu : transposition ou métamorphose ?
Denis PERNOT, Le lexique du Feu : six lettres d’Henri Barbusse à Gaston Esnault
Henri BARBUSSE, « L’Espion » (L’OEuvre, 21 août 1916)

Varia

Francesco MONTORSI, Les choux gras de Panurge, la croisade de Léon X et le schisme de Luther
Bruno TRIBOUT, Aspects de la mémoire des mazarinades : réception de Mazarin et critique politique sous Louis XIV
Makoto MASUDA, Théorie du rythme et poétique de la rêverie chez Jean-Jacques Rousseau
Alain VAILLANT, Paule PETITIER, Qui fait la bête fait l’ange. Notes sur l’oiseau romantique
Nadja COHEN, Littérature « pure » et cinéma dans les années 1920 : quelques frictions génériques

Notes et documents

Patrick LABARTHE, Georges Blin et l’« alchimie de la douleur »

Références

CollectionRevue d’histoire littéraire de la France”
ISBN : 978-2-13-065380-6
ISSN : 0035-2411
ISSN en ligne : 2105-2689

Toute l’information sur Site PUF

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Séminaire “Itinéraires de la traduction” (2023-2024) : Séance 2, “Traduire la langue maternelle, traduire la langue plurielle”

Remedios Varo, Bordando el manto terrestre

Légende de l’image : Remedios Varo, Bordando el manto terrestre (Embroidering the Earth’s Mantle), 1961.

Séance en mode hybride (voir le lien TEAMS ci-dessous)

PRÉSENTATION

Le séminaire “Itinéraires de la traduction” s’inscrit dans le cadre des activités de l’axe 4 de Pléiade.

Nous avons le plaisir de vous convier à la deuxième séance de l’année 2023-2024 qui sera consacrée à « Traduire la langue maternelle, traduire la langue plurielle ».

PROGRAMME

Accueil et présentation par Aurélie Journo et Cécile Fourrel de Frettes

14h00. Ana María Gentile (Université de la Plata, Argentine). « Traduire la prose poétique vers la langue étrangère : défis et réflexions »

Libérée des contraintes formelles – notamment de la tyrannie du vers et de la rime – qui caractérisent le poème classique, la prose poétique constitue un genre littéraire dont la traduction présente de nombreux défis et invite à des réflexions toujours intéressantes.

À partir donc de notre expérience de traduction de l’ouvrage Como el dios que gestaba en su muslo, du poète argentin Guillermo Eduardo Pilía, publié chez L’Harmattan sous le titre La jambe de Rimbaud (2021), nous proposons une étude littéraire des poèmes originaux et des réflexions traductologiques sur la version française, langue seconde pour nous.

La prose poétique dont les mots évoquent la vie de Rimbaud nous a poussée d’une part à des recherches littéraires, terminologiques et lexicales dans différents domaines (géographie, histoire, médecine, …) ; l’édition bilingue publiée nous conduit d’autre part à analyser le contrat de lecture proposé pour un parcours en miroir dans lequel le lecteur demeure actif et peut avoir accès au projet de traduction poursuivi.

Des cas d’étude seront ainsi offerts dans le but de susciter le débat et la réflexion autour de la traduction de ce type de genre littéraire, notamment lorsque la traduction n’a pas été faite vers notre langue première, en l’occurrence l’espagnol.

14h45. Françoise Palleau-Papin (Université Sorbonne Paris Nord, Pléiade). « Bergers, de W.S. Merwin: un texte hanté »

Ce texte en prose du poète lauréat (sous le Président Obama), publié aux Éditions Fanlac en novembre 2023, est hanté par le français et l’occitan cachés au cœur de son lexique, mais aussi de sa syntaxe, ce que la traduction en français s’applique à restituer, au risque de la banalisation. On parle habituellement de traduction hantée lorsqu’elle laisse encore entendre la langue de départ. Mais curieusement, c’est la langue de départ qui semble chez Merwin hantée par la langue d’arrivée, l’anglais de l’auteur cherchant avant tout à transmettre à ses lecteurs anglophones sa connaissance du Quercy par des emprunts, des gloses et des calques du français et de l’occitan. Ainsi, il ouvre son usage de l’anglais à des étrangetés intéressantes, et favorise une exploration de l’inconnu de la langue, dont la traduction peut aussi rendre compte.Séminaire Itinéraires de la traduction

15h15. César Ruiz Pisano (Université Sorbonne Paris Nord, Pléiade). « L’écriture à l’épreuve de la polyglossie en Guinée Équatoriale : l’exemple de Barlock (2013) d’Estanislao Medina Huesca »

Barlock: Los hijos del gran búho est un roman polyphonique et citadin. Les protagonistes de cette opera prima d’Estanislao Medina Huesca nous font découvrir la capitale de la Guinée Équatoriale (G. E.), Malabo, ses quartiers, ses habitants et sa vie quotidienne au rythme effréné. Il s’agit d’un portrait complexe de la G. E.  d’aujourd’hui, avec ses attraits et ses dangers. Un pays qui ne peut se soustraire à ses passés : le précolonial, le colonial et le postcolonial.

Territoire de confluences ethniques diverses, la réalité linguistique de ce petit pays situé au centre-ouest de l’Afrique attire notre attention en raison de sa grande richesse. L’atlas linguistique de la G. E. sert à l’écrivain de ressort narratif car il fait dialoguer plusieurs langues dans son récit au fil des rencontres et selon les contextes d’usage : le castillan en tant que langue véhiculaire, tout comme le pidgin (de lexie anglaise), le bubi (de l’île de Bioko où se situe la capitale), le fang (des terres continentales), le fá d’Ambô (pidgin de lexie portugaise), le ndowe et quelques émergences du français. 

Cette œuvre fera l’objet de notre analyse en tant que source de questionnements métalinguistiques et épilinguistiques autour de la traduction / l’auto-traduction afin de comprendre sa dynamique narrative.

Si vous souhaitez intervenir lors d’une prochaine séance,
n’hésitez pas à nous contacter : cecile.fourrel.de.frettes@gmail.com / aurelie.journo@univ-paris13.fr

Pour vous connecter, merci de suivre le lien Teams suivant :

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PROGRAMME 2023-2024

Séance 1 : « Traduction et poésie ». Discutant : Marcin Sarna, Université Pédagogique de Cracovie, Enseignant-chercheur invité de l’UR Pléiade et traducteur. Invité.s : Marie Karas-Delcourt (traductrice littéraire, interprète-médiatrice en services publics et chanteuse polyglotte), « L’utilisation de la variante lunfardo (cocoliche) dans le castillan standard rioplatense : dialectes et sociolectes dans la poésie argentine de Florencia Piedrabuena (exemples de traductions avec des extraits de poèmes du recueil ‘Lenguas de Mendigua’) » ; Andrés Urdaneta (doctorant, Universidad Autónoma de Madrid) : “Réception et traduction du sonnet “Voyelles” de Rimbaud dans l’Espagne du début du XXe siècle”.

SÉANCES 2022-2023

Séance 1 consacrée aux doctorant.e.s : voir le programme ici.

Séance 2 : « La traduction à l’épreuve de la langue classique ». Invitées : Marie-Églantine Lescasse (Université de Caen Normandie), « L’apport des humanités numériques à l’étude de la traduction : Juan Martín Cordero, traducteur d’Érasme et de Vivès » ; Cécile Dudouyt (Université Sorbonne Paris Nord, UR Pléiade), « Imiter en traduisant : fragments traduits du théâtre grec dans le répertoire théâtral de la première modernité » ; Louis Watier (Université Toulouse II – Jean Jaurès), « Matière orale, forme écrite ? Traduire le nahuatl classique ».

Séance 3 : « Itinéraires de traducteur.rices : expériences individuelles et collectives de la traduction ». Invitées : Sara Manuel Cacioppo (Università degli Studi di Palermo) “La mise en scène du corps féminin dans l’œuvre d’Amélie Nothomb et sa traduction en Italie” ; Hélène Frison (USPN, Pléiade/CREC-UR 2292) et Marie Salgues (Sorbonne Nouvelle, CREC-UR 2292/CRAL-UMR 8566 CNRS-EHESS), “Traduire pour la scène / Traduire pour l’oreille”.

SÉANCES 2021-2022

Séance 1 : une séance inaugurale, consacrée à la notion d’”itinéraires” dans la circulation des textes traduits, avec les interventions de Camille Bloomfield, Marian Panchón Hidalgo, Aurélie Journo et Cécile Fourrel ; retrouvez le programme ici

Séance 2 : une rencontre autour des liens entre traduction et culture de masse, avec Pedro Mogorrón Huerta, Natalia Soler Cifuentes et Céline Planchou ; retrouvez le programme ici.

Séance 3 : une séance consacrée à la “Traduction collaborative”, au cours de laquelle trois expériences de traduction collaborative furent présentées par Cécile Dudouyt, Agathe Torti et les membres de la revue Café, Aurélie Journo, Agathe Bonin et Marie Karas Delcourt

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Appel à communication : Circulation des normes et altération des identités : ouverture à la modernité ou repli sur soi ?

Circulation des normes et altération des identités : ouverture à la modernité ou repli sur soi ?

1) Les évolutions du Droit dans un monde interconnecté

2) Normes et variations : langues, usages, sociétés

3) La littérature, entre normes esthétiques et créativité

4) Sacré et profane, ordre social et contestation.

Université d’Al-Azhar, Le Caire, 9-11 janvier 2024.

Lien : https://cerla.univ-lyon2.fr/activites/colloques-et-journees-detude-2.

Université d’Al-Azhar (Centre d’Al-Azhar pour l’enseignement du français), Université de Lyon 2, Université de Paris 13, Institut national des langues et civilisations orientales (Paris).

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Le thème global du colloque vise à réfléchir à la mondialisation et à ses incidences sur les individus (avec leurs appartenances et sensibilités), les sociétés (dans leurs fonctionnements et croyances), les États (par rapport à leurs processus de légitimation), et ce à travers la circulation des normes, entendues de manière large. La question posée, à laquelle chaque participant tentera d’apporter des réponses est de savoir si cette circulation mondialisée des normes pousse vers la modernité (concept qu’il sera nécessaire de définir) ou au contraire vers un rejet de celle-ci, et conséquemment vers un repli sur les traditions, les coutumes, les modes anciens de fonctionnement. Naturellement, les perceptions de la mondialisation et de la modernité varient selon les lieux et les circonstances, ce qui donne au colloque toute sa pertinence : savoir, comprendre, respecter, aimer, dans la diversité culturelle, telles doivent être les postures épistémologiques qui animeront le colloque, mais toutefois sans complaisance, avec donc des analyses sérieuses.

Université d’Al-Azhar, Le Caire, 9-11 janvier 2024.
Lien : https://cerla.univ-lyon2.fr/activites/colloques-et-journees-detude-2.
Contacts : Mona SABRY (Université d’Al-Azhar), monasabry2002@yahoo.fr + mona.sabry@azhar.edu.eg et Stéphane VALTER (Université de Lyon 2), s.valter@univ-lyon2.fr.

Université d’Al-Azhar (Centre d’Al-Azhar pour l’enseignement du français), Université de Lyon 2, Université de Paris 13, Institut national des langues et civilisations orientales (Paris)

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L’idée première de ce colloque est de permettre à des enseignants et chercheurs occidentaux de rencontrer leurs homologues égyptiens et arabes, puis d’échanger sur un thème à la fois général et précis. Assez général pour aborder différentes questions (juridiques, linguistiques, littéraires, sociologiques) et également assez précis pour bien cibler la réflexion. Le thème global du colloque vise à réfléchir à la mondialisation et à ses incidences sur les individus (avec leurs appartenances et sensibilités), les sociétés (dans leurs fonctionnements et croyances), les États (par rapport à leurs processus de légitimation), et ce à travers la circulation des normes, entendues de manière large.

La question posée, à laquelle chaque participant tentera d’apporter des réponses est de savoir si cette circulation mondialisée des normes pousse vers la modernité (concept qu’il sera nécessaire de définir) ou au contraire vers un rejet de celle-ci, et conséquemment vers un repli sur les traditions, les coutumes, les modes anciens de fonctionnement. Naturellement, les perceptions de la mondialisation et de la modernité varient selon les lieux et les circonstances, ce qui donne au colloque toute sa pertinence : savoir, comprendre, respecter, aimer, dans la diversité culturelle, telles doivent être les postures épistémologiques qui animeront le colloque, mais toutefois sans complaisance, avec donc des analyses sérieuses.

Les échanges se feront essentiellement en arabe et en français, et peut-être dans d’autres langues, avec une traduction. Cette variété langagière se veut le reflet du respect à accorder à tous les points de vue, sans privilégier une forme quelconque de références culturelles. Le but du colloque est, pour conclure, de dresser un tableau précis et général (même s’il n’est pas exhaustif) des échanges et influences de tous ordres entre le monde arabo-islamique et l’Occident, à travers la circulation (ou son absence) des normes, concept qui inclut les idées, les règles, les lois, les codes, les canons, les représentations, etc.

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Les évolutions du Droit dans un monde interconnecté

Axe 1 sous la responsabilité du Professeur Didier GUÉVEL (Université de Paris 13), du Professeur Fouad AL-NADI (Université d’Al-Azhar) et du Professeur Ahmad AL-EZABY (Université d’Al-Azhar) :

L’interconnexion, généralisée et exacerbée dans notre monde contemporain, n’a pas créé, à notre sens, de nouvelles modalités d’interactions entre les normes juridiques mais elle a sans doute favorisé et accéléré les phénomènes déjà existants. Une ample diffusion des informations relatives aux normes étrangères a pu aider à leur connaissance et à leur introduction ; mais l’absence de contrôle des sources de ces données et leur présentation par des personnes non expertes a pu être à l’origine de bien des incompréhensions. C’est probablement ce qui peut expliquer certaines évolutions du Droit français et ce de cinq points de vue différents : les mots du Droit, les procédés normatifs, les organes « normateurs », le contenu des normes et, enfin, leur ressort (tant géographique que populationnel, avec la question des règles supranationales). Enfin, faut-il plus parler des droits de l’Homme ou au contraire des devoirs humains ?

Normes et variations : langues, usages, sociétés

Axe 2 sous la responsabilité du Professeur Thomas SZENDE (INALCO, Paris), de la Professeure Soheir HAFEZ (Université d’Al-Azhar) et de la Professeure Mona SABRY (Université d’Al-Azhar) :

Cet axe tournera autour des idées suivantes : premièrement, l’enseignement des langues (et des cultures étrangères), qui a pour ambition de permettre à la fois la juste interprétation des messages et la production de messages appropriés, se doit de spécifier le statut social des éléments de la langue. Or, aucune langue n’échappe aux phénomènes de variation qui affectent le lexique, mais aussi toutes les structures morphosyntaxiques et phonétiques, qui constituent la personnalité d’une langue. Dans le même temps, la diversité des usages ne doit pas masquer la réalité des normes. Et l’existence de pratiques langagières différentes n’empêche pas les locuteurs d’avoir la conscience d’une forme d’appartenance à une communauté linguistique. Par ailleurs, la variabilité n’est pas entièrement libre car en l’absence d’un code commun à tous les locuteurs, la communauté linguistique n’existerait pas et la communication ne pourrait pas y être assurée.

La prise en compte de la variation pose ainsi le problème de la norme. Enseigner les structures de toute langue signifie : retenir un cadre de référence homogène et le plus commun possible à l’ensemble des locuteurs. C’est ainsi que dans l’apprentissage de tout système linguistique, le rapport à la norme joue un rôle particulièrement important. La norme linguistique est un processus social construit auquel le public de bonne instruction reste attaché et que l’enseignement s’efforce de maintenir. Reconnaître la norme, c’est d’abord se soumettre aux conventions de la société qui « sanctionne » les erreurs, et c’est aussi en connaître la marge de tolérance ; or, celle-ci peut être variable selon le type de phénomène. Parvenir à s’exprimer dans une langue revient à savoir opérer une sélection parmi les formes linguistiques possibles, savoir élaborer et exposer ses idées compte tenu de toutes les circonstances qui les motivent.

La littérature, entre normes esthétiques et créativité

Axe 3 sous la responsabilité du Professeur Denis PERNOT (Université de Paris 13) et de la Professeure Salwa LOTFI (Université d’Al-Azhar)

Dans ses avatars les plus institutionnalisés, le discours critique français a longtemps évalué les productions littéraires en fonction du respect de normes esthétiques (génériques, stylistiques, prosodiques, etc.) et sociales (bienséance, etc.) envisagées comme le produit d’une tradition nationale. Celle-ci s’est sentie menacée à partir du moment où, d’une part, des œuvres traduites de l’étranger ont connu le succès (roman russe, théâtre scandinave, etc.), où des écrivains étrangers ont écrit la France, pour certains d’entre eux en français, et où, d’autre part, les écrivains français ont voyagé, traduit leurs confrères d’ailleurs, célébré des œuvres venues de l’étranger, d’un étranger de plus en plus lointain. Dans les secteurs dominés du champ littéraire, l’étranger a en revanche été vu comme le vecteur d’un renouvellement des normes et des représentations, d’un renouveau de créativité. Défendant une normativité révolue ou des transgressions d’importation, ces positions doivent-elles être opposées l’une à l’autre ? Voyageur, migrant, exilé ou hôte de passage, l’écrivain qui s’exprime dans la langue de sa terre d’accueil, en faisant ainsi sa patrie d’élection créative, reste-t-il un étranger de l’intérieur au sein de la tradition littéraire où il fait entendre sa voix ? À quel prix, en matière de représentations de soi et des autres, sa naturalisation littéraire peut-elle avoir lieu ? Qu’en est-il à l’heure de la mondialisation des littératures nationales ? Se fondent-elles en une vaste littérature-monde subdivisée en aires linguistiques ? Y a-t-il lieu de parler d’œuvres métèques ou métisses ? Sans prétendre répondre à d’aussi complexes questions, il conviendrait de s’intéresser :
- à divers cas de naturalisation littéraire, de s’interroger sur les écritures qui les portent vis-à-vis des attentes normatives de traditions nationales données ;
- à des écrivains évoquant leurs expériences de l’ailleurs dans la langue de l’étranger qui les a accueillis et de réfléchir aux images de leur identité qu’ils ont construites en les faisant jouer vis-à-vis d’images, clichées ou renouvelées, de leur terre d’accueil ;
- aux instances, confrères, revues, journaux, réseaux de sociabilité, qui ont permis à des écrivains venus d’ailleurs de trouver, une écoute, dont la nature doit être interrogée, au sein du champ littéraire national où ils ont souhaité être reconnus et /ou au sein du champ littéraire de leur terre d’origine.

Sacré et profane, ordre social et contestation

Axe 4 sous la responsabilité du Professeur Stéphane VALTER (Université de Lyon 2) et du Professeur Nazir AYAD (Complexe d’Al-Azhar pour les Recherches Islamiques)

La notion de sacré est vaste. Elle signifie bien sûr les croyances et pratiques religieuses, mais aussi plusieurs choses – concrètes ou abstraites, liées à la nation, au pays, à la patrie, aux coutumes, aux traditions, à l’Histoire, etc. – auxquelles telle ou telle société ou structure accorde une valeur sacrée alors qu’il ne s’agit en fait que d’éléments non religieux. Sacré et profane sont donc parfois mêlés, pour les sociétés comme pour les États. En France, par exemple, beaucoup confère à Jeanne d’Arc une valeur sacrée, entre sainteté religieuse et patriotisme sacrificiel. Il s’agira de réfléchir aux dynamiques qui poussent à sacraliser ce qui ne l’est a priori pas, comme à jeter un regard profane sur ce qui relève du champ religieux, dans un complexe va-et-vient qui dépend des lieux et des époques. Outre ces phénomènes eux-mêmes (dont il faudra donner des exemples variés), tenter de cerner quels sont les processus de justification et de légitimation qui poussent à la sacralisation du profane, ou au contraire, revêt une importance majeure aux niveaux épistémologique et axiologique. Si l’on dit souvent que les sociétés occidentales sont plus profanes que les sociétés orientales, ce qui est en partie vrai mais aussi en partie faux, ceci mérite de toute façon – une fois de plus – une analyse sérieuse, dans une perspective historique – et comparatiste ! – prenant en compte tous les aspects de la vie humaine, dans la diversité et la contradiction. Pour revenir à l’exemple français (qui devra être enrichi d’autres expériences nationales), les perceptions de la laïcité, malgré le cadre légal, sont multiples et sujettes à discussion. Enfin, une autre question, complexe, est de savoir pourquoi les êtres humains et les sociétés semblent dans l’ensemble avoir plus de difficultés à considérer de manière critique le sacré que le profane.

Lieu : Université d’Al-Azhar, Le Caire.
Date : 9-11 janvier 2024.


Transport et hébergement : à la charge des participants venant de l’étranger.
Transport sur place (dans la mesure du possible, entre l’aéroport et l’hôtel, comme entre l’hôtel et le centre de conférences) et restauration (midi) : à la charge de l’Université d’Al-Azhar.

Comité scientifique :

Ahmad AL-EZABY, professeur, Dpt. D’études islamiques en anglais, directeur du Centre de traduction d’Al-Azhar ; Fouad AL-NADI, professeur (droit public et administratif), Al-Azhar ; Nazir AYAD, professeur (philosophie), secrétaire général du Complexe d’études islamiques – Al-Azhar ; Mervat BAKIR, professeure émérite (littérature française et comparée), Al-Azhar ; Didier GUÉVEL, professeur émérite (droit français privé), Université de Paris 13 ; Soheir HAFEZ, professeur émérite (littérature arabe), Al-Azhar ;
Salwa LOTFI, professeure émérite (littérature arabe), Al-Azhar ; Christian MÜLLER, directeur de recherche (droit musulman), IRHT-CNRS (Paris) ; Abdel Dayem NOSSEIR, professeur émérite, conseiller du Grand Imam d’Al-Azhar ; Denis PERNOT, professeur (littérature française contemporaine), Université de Paris 13 ; Mona SABRY, professeur adjointe, Al-Azhar ; Thomas SZENDE, professeur (linguistique appliquée, linguistique hongroise), INALCO ; Stéphane VALTER, professeur (monde arabe contemporain), Lyon 2 ;
Jim WALKER, professeur (sociolinguistique anglaise), Lyon 2.

Comité d’organisation :

Mona SABRY, Université d’Al-Azhar, monasabry2002@yahoo.fr + mona.sabry@azhar.edu.eg

Stéphane VALTER, Université de Lyon 2, s.valter@univ-lyon2.fr

Calendrier :

Envoi des résumés (environ 200 mots) avec un bref curriculum vitæ aux deux membres du comité d’organisation avant le 1er juin 2023. (Préciser l’axe dans lequel s’inscrit la contribution, comme la langue.)

Réponse du comité scientifique vers le 15 juillet 2023. Programme définitif en octobre 2023.

Les interventions pourront se faire en arabe et en français. Des contributions en anglais et en allemand sont également envisageables (et pourront être accompagnés d’une traduction simultanée vers l’arabe).

Une publication des actes est prévue en arabe et en français (sans exclure a priori les papiers rédigés en anglais et en allemand). Lien : https://cerla.univ-lyon2.fr/activites/colloques-et-journees-detude-2.Contacts : monasabry2002@yahoo.fr + mona.sabry@azhar.edu.eg, et s.valter@univ-lyon2.fr

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Figures du sang dans l’Europe moderne : symboles, sciences, sociétés

Figures du sang dans l’Europe moderne : symboles, sciences, sociétés

Présentation

Editions Orbis Tertius

Résumé :

Croisant perspectives historiques, figurations littéraires et expressions iconographiques, le présent ouvrage analyse les regards portés sur le sang, de la première modernité à aujourd’hui, au sein d’un espace comprenant l’Espagne, la France et l’Italie. À partir d’exemples exploités du point de vue de l’histoire, des langues et des cultures, quatre thèmes sont abordés : la question de la pureté du sang, les conceptions et les pratiques relevant des sciences médicales, la diversité des représentations par les arts et les lettres et, enfin, l’approche sacrée, religieuse du sang comme siège de l’âme.

L’éditeur : https://editionsorbistertius.com/emotem/244-figures-du-sang-dans-l-europe-moderne-symboles-sciences-societes.html

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Colloque International “Intime et Intimité au Siècle d’or II. Les lieux de l’intime et le rapport au corps en Europe aux XVIe et XVIIe siècles” (MSH Dijon, 14-15 octobre 2021)

Colloque International “Intime et Intimité au Siècle d’or II. Les lieux de l’intime et le rapport au corps en Europe aux XVIe et XVIIe siècles” (MSH Dijon, 14-15 octobre 2021)

Appel à communications

© Image : Anonyme, Dame à sa toilette (fin XVIe s.),
huile sur toile, 96 x 73 cm, Dijon, Musée des Beaux-Arts.

Date limite de dépôt : 4 juin 2021

Présentation

La crise sanitaire actuelle, avec ses épisodes de confinement répétés, ses mesures de distanciation sociale et ses gestes barrière qui entravent les corps, replace la sphère de l’intime au cœur des interrogations des sciences humaines. Nous proposons d’apporter un regard critique sur la question des espaces intimes et du rapport au corps grâce à un éclairage rétrospectif et pluridisciplinaire. Ce colloque international programmé les 14 et 15 octobre 2021 fait suite à un premier volet qui a eu lieu en mars 2019 à Paris 13[1]. Il est le fruit d’une collaboration entre l’équipe « Intime » du laboratoire TIL (UBFC), spécialisée dans l’étude des aspects protéiformes de l’exposition de l’intime à différentes époques, et des laboratoires pluridisciplinaires PLEIADE (USPN) et HLLI (ULCO). Si la première rencontre collective était centrée sur la légitimité de la notion d’intime dans la culture hispanique du Siècle d’or, le présent colloque étendra le champ de la réflexion aux différentes aires culturelles européennes à l’époque moderne en ciblant plus spécifiquement les topiques de l’intime (réelles ou représentées) et leur lien étroit avec le corps humain en quête d’intériorité et/ou de confidentialité.

Quels sont les espaces où le corps prend place de façon intime dans l’Europe des XVIe et XVIIe siècles ? Espaces de la toilette, du sommeil ou de la vie maritale et sexuelle en passant par la vie spirituelle, intellectuelle ou créative, mais aussi espaces du soin au sein et hors du cadre domestique, les sociétés européennes des XVIe et XVIIe siècles offrent de multiples cas de figure, à une époque où l’idée même de préservation de l’intimité, notamment corporelle, n’est pas toujours établie. Les réflexions porteront sur l’articulation entre espaces de la sphère privée et intime, et la façon dont le corps les habite, s’y révèle ou au contraire y demeure caché. Nous proposons de croiser différents champs disciplinaires, afin de confronter des études portant sur les réalités topologiques vérifiées (histoire des mentalités, histoire des sciences, patrimoine architectural) et des travaux analysant les représentations de ces lieux de l’intime (philologie, histoire de l’art, histoire des idées).

Un premier axe de réflexion analysera les espaces domestiques favorisant la vie intérieure (cabinet, bibliothèque, oratoire). On s’interrogera sur la façon dont l’espace concret de la maison est aménagé pour permettre à l’individu de disposer le corps et l’esprit à la concentration et à la méditation, dans la solitude ou dans le cadre de sociabilités restreintes à un cercle intime (secrétaire, conseiller, confesseur). L’espace domestique est également le lieu du soin du corps (lieux de la toilette) en concurrence parfois avec des espaces publics (bains). De même, l’organisation de la maison prévoit parfois de façon différenciée selon les statuts sociaux une intimité conjugale (chambre, lit).

Un deuxième volet s’intéressera aux lieux de la vie spirituelle et à la façon dont sont configurés les espaces des lieux réservés à la dévotion, à la fois sur un plan concret favorisant le recueillement, mais aussi sur un plan symbolique : la clôture, la cellule monacale, les ermitages et autres lieux de retraite, le confessionnal sont autant de lieux codifiés où le corps est contraint spatialement pour être en harmonie avec une démarche spirituelle, une quête d’intimité avec Dieu, tantôt individuelle, tantôt collective ou partagée. Il s’agira également des lieux domestiques de religiosité clandestine où le corps doit passer inaperçu (crypto-judaïsme, crypto-islamisme, illuminisme en Espagne, protestantisme en France ou catholicisme en Allemagne ou en Grande-Bretagne au temps des guerres de religion).

Un troisième pan d’analyses sera consacré à l’aménagement des lieux de soin et de réclusion. Dans le premier cas, les malades sont soignés à l’époque moderne à leur domicile (isolement ou au contraire accompagnement étroit du malade dans sa chambre personnelle)ou à l’hôpital (configuré avec des salles communes ou certains espaces de confidentialité). D’autre part l’enfermement que suppose l’espace carcéral (couvents, tours, oubliettes, prisons royales ou inquisitoriales) interroge avec d’autant plus d’acuité le rapport à l’intime et au corps.

Enfin un quatrième axe s’interrogera sur les lieux intérieurs et extérieurs propices aux rencontres et liaisons amoureuses : jardins privés, parages reculés, montagnes, grottes et autres lieux cachés. Correspondances privées et représentations littéraires ou artistiques pourront être explorées pour mettre au jour les espaces privilégiés de cet intime caché, particulièrement fécond dans la littérature romanesque, le théâtre et la poésie lyrique.

La perspective pluridisciplinaire à l’œuvre dans ce colloque permettra de confronter des travaux d’ordre architectural et historique portant sur des archives, des œuvres médicales et testimoniales, avec des analyses philologiques et sémiotiques appliquées à des œuvres littéraires (fictions, essais, mémoires…), ainsi que des approches consacrées à des représentations iconographiques.

Les résultats attendus de ces analyses complémentaires permettront de dégager des pratiques similaires ou différenciées en matière de préservation ou d’exposition du corps dans des activités privées, confidentielles ou clandestines, en fonction des aires géographiques et culturelles étudiées, des ancrages topographiques (ville vs campagne), des statuts sociaux (nobles vs roturiers ; riches vs pauvres) et du degré de sacralisation de certains lieux (espaces de dévotion ; espace sacralisé du palais royal). Il s’agira également de mesurer l’écart entre les réalités constatées historiquement et les représentations, souvent symboliques, qui en sont faites à travers différentes expressions artistiques.

Ce colloque international donnera lieu à une publication scientifique conçue comme un ouvrage collectif interdisciplinaire.

Comité d’organisation 

Estelle Garbay-Velázquez (TIL, UBFC), Cécile Iglesias (TIL, UBFC), Florence Madelpuech-Toucheron (HLLI, ULCO) et Sarah Pech-Pelletier (PLEIADE, Université Sorbonne Paris Nord).

Lieu 

MSH de l’Université de Bourgogne (Dijon) si présentiel possible ; en distanciel ou hybride sur Teams et Youtube si la situation sanitaire l’exige.

Calendrier

Les propositions de communication (titre, résumé d’environ 300 mots et bref CV) devront parvenir à  estelle.garbay-velazquez@u-bourgogne.fr  / cecile.iglesias@u-bourgogne.fr  / florence.toucheron@univ-littoral.fr / sarah.pelletier@univ-paris13.fr.

Date limite : le 4 juin 2021. Les réponses seront communiquées au plus tard fin juin 2021.

Langues de rédaction

Les langues de rédaction acceptées sont : le français, l’anglais, l’espagnol de préférence (l’italien, l’allemand et le portugais sont possibles, avec résumé dans l’une des langues principales).

Documents

Télécharger l’appel en espagnol.

Télécharger l’appel en français.

Télécharger l’affiche.


[1] Intime et intimité en Espagne au Siècle d’Or (espaces, émotions, représentations). Colloque international, 28-29 mars 2019, Université Paris 13. Dossier publié sous la direction de Florence Madelpuech-Toucheron et Sarah Pech-Pelletier dans la revue e-Spania, 37 (octobre 2020). https://journals.openedition.org/e-spania/35987

Agenda

mai 2024
Pas d'événement actuellement programmé.

Colloque International “Intime et Intimité au Siècle d’or II. Les lieux de l’intime et le rapport au corps en Europe aux XVIe et XVIIe siècles” (MSH Dijon, 14-15 octobre 2021) Lire la suite »

Journées d’étude de la SHF : “HispanismeS : de la marge au croisement des disciplines ?”

HispanismeS : de la marge au croisement des disciplines ?

Image : Graciela Hasper, Sin título, 1996, acrílico sobre tela, 120 x 181 cm.
Avec tous nos remerciements

Organisation

  • Université Sorbonne Paris Nord, UR Pléiade

  • Société des Hispanistes Français (SHF)

Comité d’organisation

  • Silvia Capanema, USPN
  • Brice Castanon-Akrami, USPN
  • Javier Domínguez Arribas, USPN
  • Cécile Fourrel de Frettes, USPN
  • Hélène Frison, USPN
  • Ivanne Galant, USPN
  • Sarah Pech-Pelletier, USPN
  • Françoise Prioul, USPN
  • Cécile Vincent-Cassy, USPN

Accès / Connexion

Les journées se tiendront en distanciel, depuis le Campus Condorcet où se réuniront les organisateurs et les participants qui le souhaitent dans la limite de 17 personnes. Le plan interactif du campus est disponible ici : https://www.campus-condorcet.fr/cartographie

Les liens de connexion ZOOM ainsi que les codes pour accéder aux différentes sessions sont indiqués dans le programme ci-dessous.

Contact

hispanistesparis13@gmail.com

Programme

Télécharger le programme ici.

Jeudi 3 juin

Lien de connexion :

https://zoom.us/j/98989381754?pwd=a3RoemF2SXZML0V1ajVGbnIxbnY3QT09

ID de réunion : 989 8938 1754

Code secret : 835322

9h15. Ouverture des journées

Par Monsieur l’Ambassadeur d’Espagne en France, José Manuel Albares Bueno, Madame Hélène Thieulin-Pardo, présidente de la S.H.F et Madame Françoise Palleau-Papin, directrice du laboratoire Pléiade, UR 7338 de l’Université Sorbonne Paris Nord

9h30. Conférence à deux voix : Jean-François Botrel (Université de Rennes 2) et Roger Chartier (Collège de France), La bibliothèque d’un hispaniste, les lectures hispaniques d’un historien

Modératrice : Cécile Vincent-Cassy (Université Sorbonne Paris Nord)

Discussion et pause

Session 1 : HispanismeS

Modératrice : Ivanne Galant (Université Sorbonne Paris Nord)

11h00. Marcin Sarna (Université Pédagogique de Cracovie), Hispanismo(s) en Polonia: un cuadro histórico con arreglos editoriales 

11h15. Sébastien Lefèvre (Université Gaston Berger, Saint Louis du Sénégal), Hispanismos, afrohispanismos y afrodiasporismos: más allá de las disciplinas y de los territorios. Propuestas para un análisis desde las costas africanas.

11h30. Claire Laguian (Université Gustave Eiffel), Les défis proposés par les études canariennes et leur invisibilisation au sein de l’hispanisme français 

Discussion et pause

Session 2 : L’exil espagnol et ses archives

Modératrice : Zoraida Carandell (Université Paris Nanterre)

12h15. Ève Fourmont-Giustiniani (Aix-Marseille Université), Les études culturelles sur l’exil : une pensée des marges

12h30. Table ronde : Violaine Challéat-Fonck (Archives Nationales), Patrick Gaboriau (CNRS), Marta López Izquierdo (Université Paris 8-Vincennes Saint-Denis) et Mercedes Yusta (Université Paris 8-Vincennes Saint-Denis), Regards croisés sur l’archive : autour du projet CAREXIL-FR

Discussion

13h30 Pause déjeuner

Session 3 : Hispanisme et arts visuels

Modérateur : Brice Castanon-Akrami (Université Sorbonne Paris Nord)

15h00. Table ronde : Marie-Linda Ortega (Université Sorbonne-Nouvelle), Isabelle Mornat (Université Gustave Eiffel) et Cécile Fourrel de Frettes (Université Sorbonne Paris Nord), Présentation de l’ASCIGE (Atelier sur le Satirique, la Caricature et l’Illustration Graphique en Espagne) et de ses travaux 

15h45. Anne Puech (Université Rennes 2), Art urbain sur les murs de l’espace public de Madrid ou comment les études hispaniques mènent-elles aux sciences sociales ? 

16h00. Table ronde : Jean-Paul Aubert (Université Côte d’Azur), Virginie Giuliana (Université Rennes 2), Philippe Merlo-Morat (Université Lumière Lyon 2), Laura Martínez Haro (collège Vendôme, Lyon), Présentation des travaux du GRIMH sur les arts visuels dans l’hispanisme

Discussion et pause

18h00. Conferencia: Carlos González Navarro (Museo Nacional del Prado), Las mujeres, ¿al Prado?, diálogo con Cécile Fourrel de Frettes (Université Sorbonne Paris Nord)

Discussion et clôture de la journée

***

Vendredi 4 juin

Lien de connexion :

https://zoom.us/j/94328004690?pwd=ME9DMThUdXYzYU04eGVMeWVRNk05QT09

ID de réunion : 943 2800 4690

Code secret : 244810

Session 4 : Hispanismes, territoires, marges

Modératrice : Françoise Martínez, Université Paris 8-Vincennes Saint-Denis

9h. Table ronde : Gersende Camenen (Université Gustave Eiffel), Stéphanie Decante (Université Paris Nanterre), Gustavo Guerrero (Cergy Paris Université), Roland Behar (ENS Ulm-PSL), Traducteurs et éditeurs au sein du projet Medet Lat

10h00. Silvia Capanema (Université Sorbonne Paris Nord), Hispanisme et circulations atlantiques : interprétations de la guerre de “Canudos” (Bahia, Brésil, 1896- 1897)

10h15. Paul-Henri Giraud (Université de Lille), L’Institut des Amériques, un Groupement d’intérêt scientifique en études aréales américanistes au croisement des disciplines

Discussion et pause

11h00. Conférence à deux voix : Amelia Gamoneda (Universidad de Salamanca) et Olivier Compagnon (Université Sorbonne Nouvelle), Acerca del comparatismo, entre literatura e historia

Modératrice : Laurie-Anne Laget (Sorbonne Université)

12h15 : Pause déjeuner

Session 5 : Hispanismes, langues et médias.

Modératrice : Hélène Frison (Université Sorbonne Paris Nord)

13h15. Alice Kadri (Université Paris Nanterre), Philologie aljamiada et histoire des musulmans espagnols

13h30. Candela Salgado Ivanich (Universidad de Salamanca), Dinamización de la experiencia literaria: la poética cognitiva a la luz de la poética del movimiento de Claudio Rodríguez

13h45. Marion Le Corre-Carrasco (Université Lumière Lyon 2), Vers une intermédialité disciplinaire : quelle transmission ? 

14h00. Florence Dumora (Université de Reims Champagne-Ardennes), Penser au-delà des domaines ? Numérique et transdisciplinarité

Discussion et pause 

Session 6 : Hispanisme, histoire et civilisation

Modérateur : Javier Domínguez (Université Sorbonne Paris Nord)

14h45. Darío Varela (Le Mans Université), Quelle place pour l’histoire au sein de l’hispanisme ?

15h00. Thomas Brignon (Casa de Velázquez / Université Toulouse-Jean Jaurès), Une méthodologie frontalière pour une « civilisation » frontalière ? Penser les missions jésuites du Paraguay au prisme de leurs traductions religieuses hispano-guarani

15h15. Nejma Kermele (Université de Pau et des Pays de l’Adour), Lire les Histoires du monde du XVIe siècle en hispaniste : Un défi au croisement des disciplines ? 

15h30. Ricardo Tejada (Le Mans Université), Quelle place pour une discipline, l’histoire des idées, à l’intérieur d’une matière bâtarde, la civilisation, appartenant, à son tour, à un domaine sans discipline unitaire (l’hispanisme) ?

Discussion et pause

16h15. Susana Bleil (Université du Havre), Marcelle Bruce (Cergy Paris Université), Emanuele Carvalheira de Maupeou (Université Toulouse-Jean Jaurès) et Lissell Quiroz (Cergy Paris Université), table ronde sur les problèmes posés par le terme de civilisation pour désigner nos spécialités.

Discussion et pause

17h30. Conférence à deux voix : Lilia Schwarcz (Universidade de São Paulo) et Jean-Frédéric Schaub (École des Hautes Études en Sciences Sociales), La civilisation ibérique (conférence en portugais et en espagnol)

Modératrice : Silvia Capanema (Université Sorbonne Paris Nord)

Discussion et clôture de la journée

***

Samedi 5 juin

9h30-12h. Assemblée générale de la Société des hispanistes français

Lien de connexion :

https://zoom.us/j/97329886436?pwd=eXJWM2loUHllOTlqbUJHaWpuOEhOQT09

ID de réunion : 973 2988 6436

Code secret : 587705

Documents

Consulter l’appel à communications, ici.

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Bulletin d’information du laboratoire Pléiade, n.º1. juillet 2020

Lettre d'information

Bulletin d’information du laboratoire Pléiade, n.º1. juillet 2020

Télécharger la newsletter (en format pdf)

EDITO. 2019-2020 : Vitalité et combativité d’un laboratoire

L’année universitaire 2019-2020 avait commencé, pour Pléiade, par l’installation du laboratoire dans ses nouveaux locaux du Campus Condorcet, au 4e étage du Bâtiment de Recherche Sud, où se trouvent réunies une grande partie des forces vives de la recherche francilienne dans les humanités et les sciences humaines et sociales. Les heureuses perspectives de collaborations nouvelles, de projets communs ont été pour le moins bousculées par les évènements et beaucoup d’initiatives, de colloques, de journées d’études, de séances de séminaire n’ont pu se tenir, que ce soit au Campus Condorcet ou dans les autres sites de l’Université Sorbonne Paris Nord – ce changement de nom pour Paris 13 est une autre nouveauté de l’année 2019-2020. Pléiade est une équipe entièrement constituée d’enseignants-chercheurs et nous avons consacré, durant ces semaines et ces mois difficiles depuis le 15 mars, une énergie considérable à maintenir un lien autant pédagogique qu’humain avec nos étudiants, parfois placés par les conséquences de la crise sanitaire dans une situation de grande précarité. Cette priorité que nous avons choisi de donner aux étudiants n’a pourtant pas altéré la belle vitalité du laboratoire, ce dont voudrait témoigner le 1er numéro de cette newsletter. Si beaucoup de missions et d’évènements scientifiques ont dû être reportés, cette vitalité s’est plus particulièrement exprimée dans les publications, mais aussi dans la réussite des membres de Pléiade dans les appels à projets ou dans l’obtention de délégations dans des équipes du CNRS, des congés pour recherches ou conversions thématiques ou encore dans les concours de recrutement, par mutation ou par promotion.

Pléiade a aussi manifesté sa combativité pour une recherche suivant des principes d’ouverture et de coopération, alternative au modèle de concurrence exacerbée entre les établissements, les laboratoires et les individus, modèle dont la mise en place s’est poursuivie et même accélérée, à la faveur de la fermeture des locaux universitaires. Nous espérons que la rentrée de septembre nous permette, en prenant bien entendu toutes les précautions nécessaires, de nous réunir, d’échanger et de retrouver le plaisir de pratiquer la recherche à laquelle nous sommes attaché.e.s. Nous espérons également pouvoir retrouver, à la rentrée de septembre, le fil de notre vie institutionnelle en organisant notre assemblée générale annuelle. 

Frédéric Alexandre, Vanessa Castejon et Cécile Fourrel de Frettes

Bureau / conseil de PLEIADE

La continuité de la vie du laboratoire a été assurée, durant la période de la crise sanitaire, par la réunion hebdomadaire en visio-conférence du bureau en formation restreinte à l’équipe de direction, mais aussi, dans sa version élargie aux directrices et directeurs d’axe pour examiner les demandes financières, le 22 juin dernier. Deux réunions (toujours en visio-conférence) du Conseil de Pléiade ont eu lieu le 18 mai, puis le 22 juin. Si quelques affaires courantes ont pu être traitées, ces deux réunions avaient surtout pour objectifs, d’envisager la poursuite des activités du laboratoire dans les circonstances exceptionnelles que nous traversons et de préparer l’évolution de la direction du laboratoire, puisque nous arrivons au milieu du contrat et que, conformément aux engagements qui avait été pris, Frédéric Alexandre doit passer la main à une nouvelle directrice ou un nouveau directeur, succession qu’il souhaite placer dans la continuité du projet construit par Marie-José Michel et qu’il a animé depuis lors.  Cela devait faire le principal point à l’ordre du jour de notre assemblée générale de janvier, maintenant reportée en septembre.

Ouvrages collectifs

LA COMMUNE DE 1871 : UNE RELECTURE, Marc César et Laure Godineau (dirs.), éd. Créaphis, 2019.

Autre contributeur Pléiade : Quentin Deluermoz.

Devenue un mythe mondial au XXe siècle, la Commune de 1871 est en réalité mal connue. Le déclenchement de l’insurrection parisienne le 18 mars et la répression de la Semaine sanglante à la fin du mois de mai sont des points de repères parisiens, marqueurs mémoriels qui cachent en partie sa grande complexité, comme sa dimension nationale ou transnationale. Fertile en initiatives de tous types, la Commune constitue a posteriori un extraordinaire et fascinant laboratoire du politique. Expérience démocratique originale, affirmation républicaine, forme de fédéralisme à la française, tentative d’émancipation sociale, utopie, référence insurrectionnelle ou révolutionnaire, elle est tout cela à la fois et davantage encore. De fortes reconstructions historiques, sociales et politiques ont de plus accentué sa complexité. Aujourd’hui, l’historiographie de 1871 se libère de ses carcans et l’expérience communaliste suscite une curiosité renouvelée. Cet ouvrage présente un ensemble novateur de 35 textes inédits des meilleurs spécialistes français ou étrangers mais aussi de jeunes chercheurs.

DICTIONNAIRE CRITIQUE DE L’ANTHROPOCENE, Frédéric Alexandre et al. (coords.), CNRS Editions, 2020.

Comité éditorial : Frédéric ALEXANDRE, Fabrice ARGOUNÈS, Rémi BÉNOS, David BLANCHON, Frédérique BLOT, Laine CHANTELOUP, Émilie CHEVALIER, Sylvain GUYOT, Francis HUGUET, Boris LEBEAU, Géraud MAGRIN, Philippe PELLETIER, Marie REDON, Fabien ROUSSEL, Alexis SIERRA, Didier SOTO.

Autres contributrices Pléiade : Morgane Flégeau, Flaminia Paddeu, Virginie Muxart.

« Toute urgence se redouble d’une autre : l’urgence de connaître, d’évaluer, de passer chaque idée et chaque fait au crible de l’esprit critique. Les menaces qui pèsent sur le climat et la biodiversité n’échappent pas à la règle. Rien d’efficace ne pouvant sortir d’une conception vague des choses, il est même possible qu’elle soit plus cruciale encore en ces matières, où la pensée réflexe risque de faire perdre beaucoup de temps. Pour en gagner, ne vous fiez pas aux apparences : un monument de 928 pages comme le Dictionnaire critique de l’anthropocène, dirigé par le collectif de géographes Cynorhodon, avec ses plus de 300 entrées, d’« Abeille » à « Zone humide », apparaît vite, à l’usage, comme un recours indispensable, quelque exigeante soit sa fréquentation. » (F. Georgesco, Le Monde, Vendredi 26 juin 2020).

HACEDORES DE SANTOS. LA FABRICA DE SANTIDAD EN LA EUROPA CATOLICA (SIGLOS XV-XVIII) (trad.) Les faiseurs de saints. La fabrique de la sainteté dans l’Europe catholique (XVe-XVIIIe siècles), Cécile Vincent-Cassy et Pierre Civil (éds.), Edition Doce Calles, 2019.

Cet ouvrage réunit pour la première fois des spécialistes européens sur un sujet connaissant un renouvelle-ment historiographique notable depuis les années 2000, la sainteté à l’époque moderne, mais d’un point de vue nouveau. Le culte des saints y est abordé en lien avec l’histoire des métiers. Les auteurs se penchent sur les activités liées à la dévotion, à la promotion et à la diffusion des cultes. Partant de la constatation que, dans le contexte catholique, la « fabrique de la sainteté » a généré un nombre considérable d’œuvres littéraires et artistiques, cet ouvrage aborde certaines de ces œuvres, ainsi que la question de la spécialisation et de la professionnalisation des activités liées au culte des saints. L’histoire des cultes est approchée dans le cadre de la vie dévotionnelle laïque, en examinant les réseaux de sociabilité que les cultes ont généré, et le lien étroit entre ceux-ci et certains corps de métiers : les médecins, libraires, forgerons, etc. On entre également dans l’atelier des hagiographes, peintres, sculpteurs, dramaturges, prédicateurs, qui ont eu une énorme responsabilité dans la mise en forme des cultes. 

Dossier publié dans une revue

« Attica ! Attica ? Dynamiques des révoltes dans les prisons (XXe-XXIe siècles. Amérique du Nord, Europe) », 2019.
Actes de la journée d’études sous la direction d’Anne-Emmanuelle Demartini, Criminocorpus. Revue hypermedia, Histoire de la justice, des crimes et des peines.

Une double actualité éditoriale (Philippes Artières, dir., Attica, USA 1971, Paris, Le Point du Jour, 2017) et sociale (le mouvement de blocage des prisons initié à Vendin-le Vieil en janvier 2018) a amené à rouvrir le dossier des figures de la révolte dans les prisons.  Cas exceptionnel ou modèle exemplaire, la fameuse mutinerie de la prison d’Attica, dans l’Etat de New-York, en 1971, qui a dégénéré en massacre d’Etat, sert de point de départ à la réflexion. Elle est mise en perspective par des éclairages sur les prisons nord-américaines et européennes, sur les révoltes qui les affectent et les politiques pénitentiaires qui s’y appliquent. En envisageant une pluralité d’acteurs, les détenus naturellement, mais aussi les surveillants, voire la société civile, on examine les logiques plurielles de la contestation ainsi que les interprétations et réponses qui sont apportées. Quels effets des dispositifs spatiaux et architecturaux, des redéfinitions du maintien de l’ordre et de la relation carcérale sur les possibilités et les modalités de la contestation ? Dans quelles configurations se logent les prises de parole et s’inscrivent les processus de négociation/répression ? Dans quelle mesure le politique constitue-t-il le registre d’expression et de réception des contestations ? A l’articulation des moments paroxystiques des mobilisations et de l’ordinaire des situations carcérales, c’est la question du lien entre la prison et le politique qui est posée.

Revue ITINÉRAIRES. LTC

2019-2 ET 3 | 2019
Corps masculins et nation : textes, images, représentations

Sous la dir. de Sergio Coto-Rivel, Cécile Fourrel de Frettes et Jennifer Houdiard

Depuis une dizaine d’années les études sur le genre et les masculinités gagnent de la place dans le paysage académique français, malgré l’opposition de ceux qui dénoncent une manipulation idéologique de la part des universitaires, dans le but de défaire le genre organisant les modes de fonctionnement sociaux et les rapports de domination. Dans ce contexte de remise en cause des luttes pour l’égalité femmes-hommes et pour les droits des personnes LGBTIQ, ce numéro double d’Itinéraires entend proposer un point de vue critique sur nos sociétés contemporaines pour faire émerger différentes approches de ce que l’on place traditionnellement sous le terme de « masculinité ». Tout en favorisant une démarche interdisciplinaire, qui permet de mettre en regard des productions littéraires et iconographiques de différentes aires géographiques et linguistiques, ce dossier se centre sur un aspect essentiel dans le processus de construction du masculin : le rapport au corps et le lien avec la nation.

2019-1 | 2019
La « renaissance littéraire » africaine en débat

Sous la dir. de Wilfried Idiatha, Aurélie Journo et Magali Nachtergael

De nombreux auteurs africains ont connu une visibilité accrue sur la scène littéraire internationale au tournant du XXIe siècle tandis que sur le continent ont émergé des revues littéraires, des maisons d’édition locales ou des collectifs d’écrivains qui semblent témoigner d’une vitalité littéraire et créatrice retrouvée. Ces phénomènes ont été relayés dans les médias et par les critiques à travers les expressions de « renaissance » ou de renouveau (« renewal ») littéraires. Si le thème de la migration occupe une place toujours importante, de nouveaux thèmes ont fait leur apparition et des genres souvent sous-représentés ou considérés comme mineurs, science-fiction, roman sentimental ou roman policier, se sont vus réinvestis par de nombreux écrivains. Ce numéro explore les diverses facettes de la production littéraire africaine anglophone et francophone du début du xxie siècle en vue de mettre au jour ce que l’expression de « renaissance littéraire » recouvre.

Publications 2020

Coordination de numéros dans des revues

  • Vincent-Cassy, Cécile et Ponce Cárdenas, Jesús (coord..), dossier « Arte y literatura en el Siglo de Oro. El legado crítico de Emilio Orozco Díaz », revue e-Spania, nº35, février 2020. [en ligne] : https://journals.openedition.org/e-spania/

Articles scientifiques

  • Huguet, Francis, « Le Cervin, sommet mythique et geomorphosite emblématique des Alpes suisses », Physio -Géo, vol. 15, « Varia », 2020, p. 29-40.
  • Juillet Garzon, Sabrina, « La place de la femme dans le mouvement covenantaire, 1637-1685 », dans Marie-Odile Pittin-Hedon (ed.), Women and Scotland. Literature, Culture, Politics, Presses Universitaires de Franche-Comté, Coll. « Caledonia: Regards sur l’Écosse », Besançon, 2020, p. 77-88.
  • Latrache, Rim ; Bonzom, Mathieu ; Laurent, Caroline et Le Moigne, Yohann, « France-based Scholars Researching Minority Groups in the Field: A Symposium », dossier « Distance Matters: Approaching US Social Movements and Race/Ethnicity from a French Perspective », Sandrine Baudry ; Marche, Guillaume et Planchou, Céline (éds.), American Studies Journal, 68 (2019). [en ligne depuis le 28 fév. 2020] : DOI 10.18422/68-01.    
  • Marshall Anaïs ;Lavie Emilie et Crombe Laure, « Reconceptualising the drinking waterscape through a grounded perspective », Geographical Journal, Wiley, 2020. [en ligne] :  https://doi.org/10.1111/geoj.12343
  • Paddeu, Flaminia ; Antolinos-Basso, Diego ; Blanc, Nathalie et Chiche, Jean, « S’engager pour l’environnement dans le Grand Paris : territoires, politiques et inégalités », Cybergeo : European Journal of Geography, 2020, document 939. [en ligne] : http://journals.openedition.org/cybergeo/34544.

Chapitres d’ouvrages

  • Baptiste, Sharon, « The Children of the Windrush Generation » dans Trevor Harris (éd.), Windrush (1948) and Rivers of Blood (1968): Legacy and Assessment, Oxon, New York, Routledge, 2020, p. 14-29.
  • Domínguez Arribas, Javier, « Francoist Antisemitic Propaganda, 1939-1945 », dans Sara J. Brenneis et Gina Herrmann (éds.), Spain, the Second World War, and the Holocaust. History and Representation, Toronto, University of Toronto Press, 2020, p. 329-352.
  • Fourrel de Frettes, Cécile, « Vicente Blasco Ibáñez y la Dream Factory en los años 1920: renovación mediática y estética de la novela corta », dans Elisabeth Delrue (coord.), La narrativa española (1916-1931) y las artes visuales: interacciones e influencias, Paris, L’Harmattan, 2020, p. 177-201.
  • Frison, Hélène, « Músicos cultos y producciones populares: la canciones durante la guerra civil española”, dansMarie Franco et Miguel Olmos (coords.), La chanson dans l’Espagne contemporaine (XIXe-XXIe siècle). Variations, appropriations, métamorphoses, Peter Lang, Bruxelles, 2020, p. 127-142.  
  • Pham Dinh, Rose-May, « Un souvenir à perpétuer ou à dépasser : la spécificité des enjeux mémoriels de la Seconde Guerre mondiale dans la littérature de jeunesse britannique », dans La littérature de jeunesse veilleuse de mémoire, A. Schneider (dir.), PURH, 2020, p. 77-88.
  • Torti Alcayaga, Agathe, « Le pain et la raison : évolution de la métaphore nutritionnelle dans l’œuvre d’Edward Bond », dans « Dis-moi ce tu manges, je te dirai ce que tu es », Fictions identitaires, fictions alimentaires, Bertrand Marquer (éd.), Strasbourg, Presses Universitaires de Strasbourg, 2020, p. 269-284.

Articles parus dans des Actes de colloques et de congrès

  • Absalyamova, Elina, « POEtiques de Baudelaire, Mallarmé et Verlaine : Poe dans la critique littéraire des poètes français », dans Loxias, n°68 « POEtiques : influence littéraire et poétique des genres », 15 mars 2020. [en ligne] : http://revel.unice.fr/loxias/index.html?id=9368.
  • Paveau Marie-Anne, « La blessure et la salamandre. Théorie de la resignification discursive », dans Bazin, Maëlle ; Lambert, Frédéric et Sapio, Giuseppina (dirs.), Stigmatiser : discours médiatiques et normes sociales, Lormont, Le bord de l’eau, 2020. 

Zoom sur…

G BOOK

Le projet Gender Identity : Child Readers and Library Collections, porté par Mathilde Lévêque à Pléiade, vise à promouvoir une littérature pour enfants “positive” du point de vue des rôles et des modèles de genre, c’est-à-dire ouverte, plurielle, variée, sans stéréotypes, caractérisée par le respect et la valorisation des diversités. Financé dans le cadre du Programme Creative Europe de l’Union Européenne, G-BOOK réunit plusieurs partenaires :

  • le Centre de Recherche MeTRa de l’Université de Bologne
  • le Campus de Forlì (Italie), chef-de-file du projet
  • la Bibliothèque « Livres au Trésor » et le Centre de Recherche Pléiade de l’Université Paris 13
  • le Centre d’Études Anilij de l’Université de Vigo (Espagne)
  • le Centre for Children’s Literature and Culture Studies – Dublin City University (Irlande)
  • la Bibliothèque régionale publique « Petko Rachev Slaveikov (Bulgarie)
  • et la Biblioteka Sarajeva (Bosnie).

THESE DE DOCTORAT DE Slimane Hargas, « La colonialité et postcolonialité des rapports anglo-irlandais au miroir du conflit franco-algérien »

Sous la direction de Rose-May Pham Dinh. Soutenance programmée en novembre 2020.

Les relations anglo‑irlandaises et franco‑algériennes sont-elles comparables ? À l’époque contemporaine, on serait tenté de répondre instinctivement par la négative. Pourtant, d’un point de vue historique, les analogies entre les conflits qui mettent aux prises Anglais et Irlandais d’une part, et Français et Algériens d’autre part, font florès tout au long de la colonisation française en Algérie (1830-1962) et des troubles en Irlande du Nord (1968-1998). En l’absence de travaux proposant une vue d’ensemble sur ces analogies, cette thèse entreprend de combler un vide historiographique et de construire une histoire des mises en parallèle des conflits anglo-irlandais et franco-algérien, en reconstituant les périodes pendant lesquelles elles ont représenté une tendance analogique et ont été l’enjeu de débats politiques. Il s’agira donc d’analyser comment Français et Algériens perçoivent le conflit anglo-irlandais, s’en inspirent, le représentent, et s’identifient à ses protagonistes, et comment Britanniques et Irlandais auto-perçoivent leur histoire commune à la lumière du conflit franco-algérien.

Actualité des membres

Nouveaux membres associés

Ivanne Galant, Jean-Philippe Gunn, Sylvain Loiseau, Olga Stepanova, Valentina Vega.

Soutenances d’HDR en 2020

Sébastien Larrue (Maître de conférences à l’Université de Clermont Auvergne) : « De l’usage de l’arbre et des facteurs influençant la diversité des plantes vasculaires en biogéographie insulaire », Habilitation à diriger des soutenances en géographie, Garant : Frédéric ALEXANDRE, soutenue le 15 juin 2020.

Soutenances d’HDR en 2019

Murielle Gaude-Ferragu et Magali Nachtergael.

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Como era fabuloso o meu francês! Imagens e imaginários da França no Brasil (séculos XIX-XXI) – Rio de Janeiro, Fundação Casa de Rui Barbosa. 2017

Dirigé par Olivier Compagnon, Anaïs Fléchet et Silvia Capanema P. de Almeida

Symbole de modernité politique et culturelle, mais aussi objet de fantasmes, rejets et caricatures, la France occupe une place centrale dans l’imaginaire brésilien depuis le XIXe siècle. De l’onde de choc provoquée par la révolution de 1789 à la fascination exercée par Brigitte Bardot sur toute une génération de cinéphiles, ce livre explore les multiples images de la France au Brésil, sans oublier les stéréotypes des « français qui ne se lavent pas » ou des « cocottes » de Montmartre qui hantent la Belle Époque carioca. Réunissant historiens, historiens de l’art et anthropologues, il analyse la diversité des acteurs sociaux et des dynamiques politiques et culturelles à l’œuvre dans la construction de ce regard étranger, qui traverse les domaines savant et populaire, évolue dans le temps et éclaire, en miroir, l’histoire de la brasilidade.

Símbolo de modernidade política e cultural, mas também objeto de fantasias, caricaturas e até mesmo de rejeição, a França ocupa um lugar central no imaginário brasileiro especialmente a partir da virada do século XVIII para o XIX. Do impacto da revolução de 1789 ao fascínio suscitado por Brigitte Bardot em toda uma geração de cinéfilos, este livro explora as múltiplas imagens da França no Brasil, sem esquecer os estéreotipos dos “franceses que não tomam banho” ou das “cocotes” de Montmartre que fascinavam a Belle Époque carioca. Historiadores, historiadores da arte e antropólogos analisam a diversidade dos atores sociais e das dinâmicas políticas e culturais forjadas na construção desse olhar estrangeiro sobre a França, que atravessa as dimensões erudita e popular, evolui no tempo e coloca em evidência, como num reflexo de espelho, aspectos da própria história da brasilidade.

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L’ennemi judéo-maçonnique dans la propagande franquiste (1936-1945), Paris, Honoré Champion. 2016

de Javier Domínguez Arribas

Même si les Juifs et les francs-maçons étaient quasiment absents de l’Espagne des premières années du franquisme, la propagande du régime a voulu les présenter comme deux forces étroitement liées qui conspiraient sans cesse contre les intérêts de la Patrie.

Il est donc pertinent de se demander pourquoi deux groupes si minoritaires et si différents furent considérés conjointement par la propagande officielle comme le grand ennemi judéomaçonnique à combattre. Quel bénéfice pouvait-on en tirer ?

Qu’y avait-il réellement derrière cette sorte de rival imaginaire ?

Ce livre se propose d’étudier la propagande antisémite et antimaçonnique des débuts du franquisme (1936-1945). À partir de l’analyse de multiples sources (journaux, brochures, tracts, affiches, documents d’archives) il est possible d’éclaircir les origines du mythe judéo-maçonnique, d’interpréter ses fonctions et d’expliquer la position de Franco et le rôle qu’il a joué, un aspect encore méconnu du dictateur. Nous sommes confrontés à une histoire parfois surprenante où se croisent journalistes, francs-maçons repentis, prétendants au trône, intégristes catholiques, phalangistes plus ou moins fanatiques, espions et faussaires de tout poil.

Even though Jews and Free Masons were largely absent from Spain in the early years of Franco’s rule, official propaganda cast them as co-conspirators against the country’s interests. This study examines why such disparate minorities were presented by the regime as the nation’s greatest foe.

Pour plus d’information, cliquez ici.

À propos de l’auteur

Docteur en histoire de l’École des hautes études en sciences sociales, Javier Domínguez Arribas est maître de conférences à l’université Paris 13, où il enseigne la civilisation hispanique. Ses travaux de recherche portent essentiellement sur l’Espagne franquiste et sur les représentations de l’ennemi.

L’ennemi judéo-maçonnique dans la propagande franquiste (1936-1945), Paris, Honoré Champion. 2016 Lire la suite »